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Berne, le 2 juin 2022

Communiqué de presse

La fondation Santé Sexuelle Suisse (SSCH), organisme d’utilité publique financé par l’État, lance une campagne politique visant à supprimer du Code pénal les dispositions légales régissant l’interruption de grossesse. Sa présidente, la conseillère nationale Léonore Porchet (VD), entend déposer une initiative parlementaire dans ce sens au Conseil national. Le comité d’initiative « Sauver les bébés viables » prévoit, quant à lui, de déposer une initiative populaire visant à assurer que les bébés viables en dehors du sein maternel ont un droit absolu à la vie. Il faut que ce droit soit également protégé au niveau pénal.

Chercher à éliminer du Code pénal la réglementation légale concernant l’interruption de grosses et à faire de l’avortement une question de santé, c’est non seulement déclarer que les femmes enceintes sont potentiellement malades, mais c’est surtout mépriser la dignité humaine et le droit à la vie des enfants à naître. Si cette abrogation est acceptée, ceux-ci pourraient alors, pour n’importe quelle raison, être transpercés, aspirés, broyés, écartelés, coupés en morceaux ou mis à mort d’une quelconque autre manière, jusqu’au moment de leur naissance à la 40e semaine, même s’ils sont viables et peuvent respirer en dehors du sein maternel dès la 21e ou 22e semaine de gestation.

Une campagne aussi contraire à la dignité humaine serait aussitôt suivie d’un référendum, et il serait même envisageable de lancer une initiative sur le battement du cœur selon le modèle texan (Heart-beat Bill). En effet, le cœur d’un enfant à naître commence à battre dès le 16e jour après la conception et ce battement est détectable par ultrason à partir de la 5e ou 6e semaine de gestation. Un cœur qui bat ne doit pas être arrêté !